Morphologie du Spitz – Poméranian

I – Le squelette

référence : ampomclub.org

Le squelette est un système de leviers osseux actionnés par des muscles ancrés en des points cruciaux des os.

Les os sont reliés entre eux par des articulations qui agissent comme des amortisseurs. Les os ont une structure compliquée qui donne une grande stabilité tout en permettant le mouvement. Ils sont ancrés par des ligaments qui permettent un degré donné de mouvement dans des directions spécifiques.

Chaque articulation est entourée d’une capsule articulaire qui contient le lubrifiant articulaire, le liquide synovial.

1. Vertèbre coccygienne
2. Sacrum
3. Vertèbre lombaire
4. Vertèbre thoracique
5. Vertèbre cervicale
6. Crâne
7. Omoplate
8. Articulation de l’épaule
9. Humérus
10. Articulation du coude
11. Radius
12. Carpe
13. Métacarpiens
14. Ulna
15. Côtes
16. Fémur
17. Métatarsiens
18. Tarse
19. Péroné
20. Tibia
21. Grasset
22. Pelvis

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référence : ampomclub.org

1. Description du squelette chez le chien

Du foetus à la vieillesse, le squelette évolue et permet au chien de vivre sa vie en toute tranquillité, inconscient des miracles scientifiques qui le rendent si puissant et agile !

Formation du squelette chez le chiot

Dans le ventre de la chienne, le squelette du foetus se forme très tard. Dans un premier temps, c’est un simple cartilage. Il faut attendre les dernières semaines de la gestation pour qu’il s’ossifie enfin et devienne suffisamment résistant pour porter le poids du chiot à sa naissance ! Les os sont recouverts d’une membrane fibreuse appelée le périoste.

Croissance osseuse

Au fur et à mesure que le chien grandit et que ses os se solidifient, le périoste est assimilé au squelette pour le fortifier et les couches inférieures de l’os sont absorbées et recomposées pour éviter que les os ne deviennent trop lourds et épais. Des trabécules tapissent et consolident l’intérieur du tube osseux, permettant à la moëlle osseuse de jouer son rôle crucial pour l’organisme.

Pour grandir, les os ont besoin d’être nourris par les éléments contenus dans le sang. Pour permettre ces échanges, un canal nourricier dit “médullaire” se trouve dans les os longs qui sont irrigués par des artères. Cet échange permet également la métaphyse, c’est-à-dire l’ossification des cartilages au niveau des articulations.

Structure du squelette chez l’adulte

La structure osseuse générale du chien est architecturée comme celle de ses ancêtres primitifs. Cependant, les évolutions des différentes races ont apporté de grandes variations ! Le nombre d’os est compris entre 280 et 300 os dont la taille peut varier selon les races.

Les chiens sont techniquement des plantigrades, c’est à dire qu’ils marchent sur leurs doigts et non sur la plante des pieds. En effet, leur corps est supporté par les 4 doigts externes de la 3ème phalange.

Certains os sont flottants, comme la dernière paire de côtes.

Enfin, petite particularité : les mâles disposent d’un os supplémentaire : l’os pénien !

2. Les différents rôles du squelette du chien

Plusieurs types de rôles sont remplis par le système osseux du chien :

Rôles mécaniques

Vous vous en doutez, le squelette a tout d’abord un rôle mécanique. Il sert à porter les tissus mous et à soutenir le corps. Il permet aussi de faire levier pour permettre au chien de se déplacer.

Enfin, il permet de protéger les organes mous, comme le coeur, les poumons et le cerveau.

Rôle biologique

Les os ne sont pas qu’une structure imperméable. Ils contiennent le calcium, le phosphore, et d’autres minéraux nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme. Il y a en permanence des échanges entre les tissus osseux et le sang.

Par ailleurs, c’est à l’intérieur des os, dans la moelle osseuse que se forment la plupart des cellules sanguines : les globules rouges et blancs, indispensables au système immunitaire.

Utilité des cartilages

Les cartilages se trouvent au niveau des articulations. Ils augmentent la souplesse des membres et de la colonne vertébrale tout en absorbant les chocs pour éviter qu’ils n’endommagent les tissus et les os.

3. Les pathologies liées au squelette du chien

Les problèmes de santé dus aux os ne sont pas les plus nombreux, cependant il en existe quelques uns à ne pas négliger :

  • Problème de croissance : une alimentation insuffisante en minéraux et en calcium chez la chienne gestante ou les chiots peut causer des fragilités osseuses à long terme.
  • La dysplasie de la hanche est une asymétrie de la tête du col du fémur et de sa cavité. C’est un problème génétique qui touche en priorité les grandes races de chiens. Elle peut devenir très handicapante chez les sujets les plus atteints.
  • Fracture : comme chez tout vertébré, un choc violent peut entraîner une fracture.
  • Bien qu’assez rares, des tumeurs peuvent s’implanter dans un os.
  • Vieillissement et décalcification : les chiens âgés métabolisent moins bien le calcium. Cela les rend plus sensibles aux problèmes de fractures et de douleurs osseuses.

référence : mouss-le-chien.com

II – La musculature

1. Fessiers et muscles qui déplacent l’articulation de la hanche
2. Latissimus dorsi
3. Brachiocephalicus (muscles du cou)
4. Muscles qui déplacent l’épaule
5. Triceps (extension du coude)
6. Extenseurs du pied
7. Pectoraux
8. Muscles qui fléchissent la hanche pour déplacer la jambe vers l’avant
9. Biceps fémoraux et muscles qui prolongent la jambe

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référence : ampomclub.org

1. Les chiens disposent de trois types de muscles.

Les muscles cardiaques,

qui sont indépendants de la volonté et assurent les battements du coeur à un rythme adapté. Le coeur du chien bat plus vite que le nôtre et oscille entre 70 et 120 battements par minutes, selon la taille et l’activité physique.

Les muscles lisses :

leurs contractions involontaires ont pour objectif de faire circuler les substances (sang, air, nourriture, liquides, etc) dans le corps.

Les muscles squelettiques :

reliés aux os par les tendons, leur contraction est soumise à la volonté du sujet. Ils se composent de fibres rattachées au système nerveux et qui se contractent et se relâchent au fil des ordres reçus.

Tous les muscles ont besoin de protéines pour se développer, se contracter et se relâcher.

Les muscles canins se divisent en deux catégories :

les muscles rouges, qui gèrent les mouvements lents et durables, comme la posture, par exemple, et les muscles blancs, qui se contractent vite et de manière précise, mais pendant peu de temps.

2. Entretien de la masse musculaire du chien

Lors de la croissance du chiot, les muscles se développent beaucoup, c’est pourquoi il est indispensable que les chiots aient l’occasion de courir, marcher, monter ou jouer. Chacune de ces activités fait appel à des muscles différents et aide leur développement.

Tout au long de sa vie, le chien a besoin de faire du sport : course, saut, nage, etc. C’est utile pour nous, c’est indispensable pour eux, car leur santé décline très vite lorsque la masse musculaire ne répond plus aux besoins de l’animal !

Enfin, pour une masse musculaire bien entretenue, on considère que l’alimentation ne doit jamais tomber en dessous de 20% de protéines animales. Beaucoup de marques de croquettes dépassent largement ce chiffre et adaptent la quantité de protéines à l’âge et à l’état de santé du chien. Cette information doit être contenue sur le paquet, elle est souvent également disponible sur internet.

3. Maladies musculaires chez le chien

Bien que les muscles ne soient pas la première cause de pathologies chez le chien, des complications peuvent arriver au cours de la vie. Voici les exemples les plus fréquents.

  • Le vieillissement entraîne souvent la fonte de la masse musculaire. Maintenir une activité physique régulière et adaptée et choisir une alimentation spéciale pour Seniors permet de ralentir le processus.
  • Après des efforts trop violents, il peut arriver que les chiens souffrent de contractures musculaires. Les races de taille moyenne sont plus touchées. Ce sont les muscles infra-épineux et supra-épineux, dans le dos, qui sont le plus souvent touchés. Des traitements existent.
  • Inflammations musculaires ou myosytes. La plus connue est la myosite des muscles masticateurs. Elle est héréditaire ou due à une maladie auto-immune. Des traitements existent et doivent être mis en place rapidement pour éviter des complications graves.
  • Myopathie centronucléaire : maladie héréditaire qui se développe pendant la première année de vie puis se stabilise. Sous sa forme la moins grave, elle entraîne juste une faiblesse de l’animal et une démarche caractéristique mais ne l’empêche pas de mener une vie normale.
  • Dystrophie musculaire : située sur le chromosome X, elle touche surtout les mâles Golden Retriever, Rottweiler, Labrador, Pointer Allemand ou Cavalier King Charles. Les symptômes apparaissent dès 2-3 mois et entraînent la perte progressive de toutes les fonctions musculaires : locomotion, alimentation, respiratoire et cardiaque. Comme il n’existe pas de traitement, le pronostic est mauvais et l’espérance de vie limitée à 2 ou 3 ans.

référence : mouss-le-chien.com

III – Les dents

Sur les 42 dents d’un chien, 6 paires sont des incisives et deux paires sont des canines. Les dents restantes sont des molaires.

Traditionnellement, les dents les plus importantes pour le chien étaient les incisives et les canines, car elles aidaient le chien à déchirer et mordre sa nourriture.

référence : peelagreen.fr

1. Les incisives

Les dents de devant, qui sont les plus petites, sont appelées incisives. On en compte 12 dans la mâchoire du chien. Celles-ci sont en forme de fleur de lys ou en trèfle. On les nomme, par demi-mâchoire, pinces (les incisives centrales), mitoyenne (les deux suivantes), et coin (les dernières latérales), le coin étant l’incisive la plus proche de la canine. Leur taille croît dans cet ordre. Les coins supérieurs, plus volumineux, ressemblent aux crocs, et l’usure de leurs lobes donne une évaluation de l’âge du chien.

2. Les canines

Egalement appelées « crocs », les canines, au nombre de 4, sont les dents les plus fortes, les plus solides, et les plus longues dans la mâchoire du chien. Celles-ci, en forme de crochets ou dents lanières, servent à arracher la nourriture chez les carnassiers. Ces dents pointues, très saillantes, sont situées entre les incisives et les molaires. Les crocs, lors du grognement du canidé, servent aussi à mettre en garde et à menacer si l’animal se sent dérangé ou menacé. Les canines tirent leur nom du mot latin canis, le chien.

3. Les molaires et prémolaires

On en compte 26 dans la gueule du chien (12 en haut, 14 en bas). Leur taille augmente du début de l’arcade jusqu’à la carnassière (molaire volumineuse) puis, diminue. Situées avant la carnassière, les prémolaires, appelées précarnassières, sont minces, coupantes, et en dents de scie.
Après la carnassière, les molaires, appelées aussi tuberculeuses, sont quant à elles aplaties, mamelonnées et triturantes.

Les dernières molaires chez le chien, qui se situes au fond de la mâchoire, sont plutôt assez plates (comme chez l’homme), pour dilacérer et broyer. Ce sont des zones plus propices à l’apparition de caries, surtout si des produits sucrés sont donnés au chien, ce qui est d’ailleurs déconseillé par les vétérinaires.

référence : peelagreen.fr

La dentition du chiot

La dentition déciduale du chiot (dents de laits) se compose uniquement de 28 ou 32 dents (le nombre de prémolaires chez le chiot étant différent selon les races), avec un nombre de dents identique pour chaque mâchoire, contrairement à l’adulte.

Par demi-mâchoire, le chiot possède donc 3 incisives, 1 canine, et 4 prémolaires. La pousse des dents lactéales chez le chiot commence vers l’âge de trois semaines à un mois et demi.

Puis, les dents de lait commencent à tomber au bout du quatrième mois, cependant la durée de pousse et la perte de dents de lait varie évidemment selon les races et les individus. Progressivement, les dents de lait seront remplacées par les dents d’adulte jusqu’à l’âge de sept mois.

référence : peelagreen.fr

La suite

Quel est son caractère ?

femelle poméranian noire et feu à 13 mois - poms de la lézardière